Ces méthodes, outils et concepts sont
les instruments privilégiés des firmes d'aujourd'hui. Toutefois des décisions
auxquelles ces méthodes peuvent mener sont dans certains cas dénuées de
sens car ne prenant pas en compte des hypothèses sous-jacentes. Il est
donc important de savoir dans quelles circonstances employer un outil
plutôt qu'un autre.
Les
méthodes particulièrement adaptées à l'analyse d'activités industrielles
Le PIMS
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Profit Impact of Marketing Strategy
C'est un gros projet démarré dans les années 70 développé à l'initiative
de la General Electric avec la collaboration de la Harvard Business
school. Il regroupe aujourd'hui 4000 activités différentes. Chaque
entreprise participant fournissant des informations sur son activité.
Elle recoit ensuite des rapports appelés PAR qui lui permettent
de connaître l'état des entreprises qui sont sur le même secteur
d'activité.
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La courbe d'expérience
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Cette fonction signifie qu 'à
tout doublement du volume de production, le coût chute de (100-x)%..
Certaines entreprises font appel à cette stratégie qui reste toutefois
l'apanage des sociétés dominantes. En effet, viser un taux de
croissance élevé peut être dangereux en terme d'investissement
et de fonds de roulement. De plus, il faut faire attention que
toutes les composantes d'un produit ne bénéficieront pas forcément
de la même économie d'échelle.
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Le cycle de
vie des produits
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La théorie du cycle de vie, sous
sa forme améliorée (prise en compte de l'environnement) peut être
utile car elle permet pour chaque phase de l'évolution d'un produit
d'identifier des stratégies bien adaptées. De plus l'évolution
naturelle d'un produit au sein de son cycle de vie permet des
planifications articulées dans le temps. De plus, placée dans
une perspective d'analyse de portefeuille d'activités, elle permet
une vision globale des activités de l'entreprise et leur répartition
dans le temps.
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Le vecteur de
croissance
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Le choix du produit et du marché
est indicatif du " vecteur de croissance ".Les différentes stratégies
applicables suivant les deux variables Produit et marché sont
données dans un tableau-matrice. La variable produit peut prendre
3 valeurs : produit actuel, produit amélioré et produit nouveau.
La variable marché peut elle aussi prendre 3 valeurs : marché
actuel, marché étendu et nouveaux marchés. Il en découle donc
9 types de stratégies différentes.
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Les méthodes applicables
à la gestion de portefeuille
La matrice
croissance/part de marché
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le BCG (BOSTON CONSULTING GROUP)
a développé cette matrice pour analyser le portefeuille d'activités
d'une entreprise en prenant en compte deux dimensions principales
: la croissance du marché (centrée sur une valeur de 10%) et la
part de marché relative (au concurrent le mieux placé). Suivant
la position d'un CAS sur un tableau avec ces deux dimensions,
nous trouverons des C.A.S. de type " vache à lait ", " canard
boiteux ", " étoile " ou " dilemme " avec des stratégies possibles
pour chacun de ces cas.
Documentation
disponible sur la matrice BCG : cliquez
sur le lien souligné
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La nouvelle
approche du BCG
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la première approche ne tenait
pas compte de certaines variables comme l'effet d'expérience,
la notion de coûts. La nouvelle approche introduit une nouvelle
variable : la prime de prix. C'est le surplus de prix que
le client va accepter de payer en plus du prix du marché pour
un avantage qu'il pense trouver dans le produit (garantie, unicité,…).
En croisant les deux variables : prime de prix et avantage de
coût, avec pour valeur " possible " ou " impossible " nous pourrons
représenter les 4 environnements concurrentiels les plus fréquemment
observés
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General
Electric - McKinsey
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Pour donner une vision plus détaillée
de la réalité, un tableau à deux dimensions est utilisé mais les
deux variables croisées : attrait du marché à moyen terme et force
compétitive (ou position concurrentielle) sont des agrégations
de plusieurs facteurs (une dizaine par variable pondérées). Toutefois
cette méthode ne permet pas d'élaborer des stratégies précise
mais donne des directions stratégiques comme " renforcer et croître
", " rentabiliser ou désinvestir " ,…
Documentation
disponible sur la matrice McKinsey : cliquez
sur le lien souligné
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Méthodes mixtes dérivées
de la théorie financière
La valeur de l'entreprise peut être définie
comme la valeur actualisée nette des Marges Brutes d'Autofinancement.
Le cours de l'action dans un marché efficient est représentatif des MBA
futures générées par les activités présentes et les investissements à
venir. La base de comparaison pour savoir s'il y a ou non création de
richesse est l'actif net comptable.
Le modèle
M/B
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L'utilisation de la valeur de
l'action comparée à l'actif net comptable a donné le modèle M/B
(Marché/Bilan) avec création de valeur si M>B. La plupart des
modèles financiers stratégiques dérivent en y ajoutant des variables
propres comme la prime de risque (ou prix du risque pour ne pas
investir en bourse par exemple), le ratio rc/ra (rentabilité des
capitaux propres / rentabilité attendue), l'écart rc-ra.
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Marakon
Associates
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Il s'appuie sur les mêmes concepts
mais en représentant les activités de l'entreprise en fonction
de deux critères, la rentabilité du capital et le taux de croissance
de l'entreprise. En y associant le coût du capital, on a pu construire
la matrice de profitabilité de Marakon associates
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Zakon-BCG
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En mettant en évidence une valeur
maximum de croissance supportable par l'entreprise, cette méthode
permet de limiter des stratégies d'expansion afin de ne pas étouffer
une entreprise par manque de ressources.
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"
Etre acteur aujourd'hui, c'est ne pas subir un avenir qui vient vers nous,
mais l'inventer avec patience et détermination. "
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